Caix, un village d’histoire et de partage.

Les Grandes Figures de Caix


Nos Caixois historiques

La commune de Caix est fière de son histoire et des femmes et des hommes qui ont marqué son passé par leur courage, leur engagement et leur dévouement. Cette page est dédiée à ces personnalités qui ont contribué, à leur manière, à l’histoire locale et nationale.

Maurice Seigneurgens

(1919 – 1943)

Le Résistant de Caix

Né à Caix le 1er décembre 1919, Maurice Seigneurgens incarne le courage et l’engagement face à l’oppression. Ajusteur mécanicien et militant communiste, il fut un résistant actif des FTPF (Francs-Tireurs et Partisans Français) de la Somme pendant la Seconde Guerre mondiale.


Maurice Seigneurgens a participé à de nombreux actes de sabotage visant les infrastructures ferroviaires et autres cibles stratégiques pour l’occupant. Parmi ses actions, on compte le sabotage des voies ferrées Amiens-Tergnier à Guillaucourt, les voies à Famechon, Fontaine-sur-Somme, et la ligne Dieppe-Rouen au tunnel Saint Pierre de Dieppe. Il a également pris part à l’attentat contre l’écluse n°13 du canal de la Somme à Cerisy-Gailly et celui contre le cinéma d’Eu.


Arrêté le 22 avril 1943 par la Gestapo, il subit de terribles interrogatoires à la prison d’Amiens. Malgré sa bravoure, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 580 d’Amiens le 22 juillet 1943, aux côtés de dix camarades de son groupe. Maurice Seigneurgens fut fusillé le 2 août 1943 dans les fossés de la citadelle d’Amiens.


Son sacrifice fut reconnu : il a été déclaré « Mort pour la France » le 3 mai 1945. Son nom est gravé sur le Mémorial de la citadelle d’Amiens, et une rue de Villiers-le-Bretonneux, où il résidait avec son épouse Marthe Caillet, porte son nom. Il repose aujourd’hui au cimetière de Villiers-le-Bretonneux.

Lucie Morel
(Mme Deschamps)

(30/08/1880 – 28/07/ )

L’Infirmière Héroïque de Caix

Figure emblématique de Caix, Lucie Morel, connue sous le nom de Mme Deschamps dans la clandestinité, fut une infirmière dévouée de la Croix-Rouge dont le courage et l’humanité ont marqué les esprits, particulièrement pendant les deux guerres mondiales.


Durant la Première Guerre mondiale, elle a accompagné les derniers instants du Prince Louis Marie Michel Joachim Napoléon Murat, arrière-arrière-petit-fils du Maréchal d’Empire Joachim Murat et arrière-arrière-petit-neveu de Napoléon Ier. Gravement blessé, le Prince Murat fut soigné à l’école des filles de Caix, transformée en hôpital. Lucie Morel fut à ses côtés jusqu’à son décès le 21 août 1916. Un geste d’une grande simplicité et d’une profonde humanité qu’elle relata elle-même : après la guerre, lorsque la famille Murat vint récupérer le corps, elle demanda simplement à ce que soient déposés sur la tombe du prince « un bleuet, une marguerite, un coquelicot », symboles de la France.


Pendant la Seconde Guerre mondiale, Lucie Morel a repris ses activités et a fait preuve d’une bravoure exceptionnelle. Elle a notamment aidé à l’évasion d’aviateurs américains tombés en plein cœur du village de Caix le 27 mai 1944, risquant à plusieurs reprises le poteau d’exécution.
Le dévouement et l’altruisme de Lucie Morel méritent d’être honorés et son nom est proposé pour qu’une rue de Caix lui soit dédiée, en reconnaissance de son rôle exceptionnel.

Commandant Jean Chourreu

( / 06/1916)

Héros de la Première Guerre Mondiale

Originaire du département de l’Aude, Jean Chourreu s’engagea dans l’armée en 1883, pour une durée de cinq ans, au sein du 83e Régiment d’Infanterie.


Son parcours militaire est marqué par une progression rapide :
Trois ans après son engagement, il est nommé sergent-major.
Il intègre ensuite l’école militaire d’infanterie.


En 1889, il devient sous-lieutenant, puis lieutenant deux ans plus tard.
Nommé capitaine, il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1902.


En juin 1916, au cœur de la Première Guerre mondiale, Jean Chourreu prend le commandement du 4e bataillon.

Malheureusement, le Commandant Chourreu fut tué au début de l’assaut.


Son corps repose dans une tombe civile au cimetière de Caix.

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